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Exacerbation d’asthme en milieu hospitalier : à propos de 200 cas - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.660 
H. Gharsalli 1, , I. Moussa 1, S. Aouadi 1, S. Majdoub 1, A. Jamoussi 2, A. Ghériani 3, S. Maalej 1, L. Douik Elgharbi 1
1 Pavillon D, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de réanimation médicale, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 
3 Service de bactériologie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les exacerbations d’asthme nécessitant le recours à l’hospitalisation restent importantes dans notre pays. La prise en charge précoce et adaptée de ces épisodes devrait permettre d’en réduire la morbi-mortalité et d’alléger le coût socioéconomique. L’objectif de notre travail est d’étudier le profil des patients hospitalisés pour exacerbation d’asthme et d’en déterminer l’étiologie. Les causes évitables seront ainsi identifiées.

Méthodes

Nous avons établi une étude rétrospective longitudinale incluant les patients hospitalisés au service de pneumologie D de l’hôpital A. Mami pour exacerbation d’asthme entre 2010 et 2014.

Résultats

Deux cents patients ont été inclus d’âge moyen 52 ans avec une nette prédominance féminine (90 %). Les exacerbations d’asthme ont représenté une proportion importante des motifs d’hospitalisation durant la période de l’étude (33 % de l’ensemble des hospitalisations). Deux pics ont été constatés durant l’année : un pic au mois de décembre et un pic au mois de mai. L’asthme était dans la majorité des cas persistant modéré (56,5 %) à sévère (31 %). La majorité des patients étaient mal contrôlés (84 %). Le traitement de fond comportait une corticothérapie inhalée dans 77 % des cas, des bronchodilatateurs à longue durée d’action dans 27 % des cas et des bases xanthiques dans 33 % des cas. Un quart des patients avaient présenté une exacerbation avant leur inclusion dans l’étude. L’exacerbation était modérée dans 70 % des cas et sévère dans 8 % des cas nécessitant le transfert en réanimation. Un décès a été noté dans 1 cas. La cause majeure des exacerbations dans notre série était la bronchite aiguë notée dans ¾ des cas suivie de la mauvaise observance thérapeutique observée dans 29 % des cas. La bronchite aiguë était documentée uniquement pour un patient sur 8 avec l’identification de l’Haemophilus influenzae dans la moitié des cas. Les autres étiologies des exacerbations étaient : l’exposition allergénique (14 %), la sinusite (12 %), le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (12 %), l’obésité (10 %), le reflux gastro-œsophagien (9 %), la pneumopathie infectieuse (8 %) et le tabagisme (5 %). La durée moyenne d’hospitalisation était de 11±4jours.

Conclusion

Les exacerbations d’asthme sont le motif principal de recours de soins et elles constituent un marqueur de sévérité de la maladie asthmatique. La majorité des patients dans notre étude avait un asthme persistant modéré à sévère mal contrôlé. Ces exacerbations peuvent être graves avec un impact socioéconomique important.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A270 - janvier 2017 Regresar al número
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